Lafarge a fait état mardi d'une perte nette, part du groupe, de 117 millions d'euros au premier trimestre, période traditionnellement faible pour le secteur du bâtiment mais pendant laquelle l'activité a souffert particulièrement cette année des fortes neiges.
Le numéro un mondial du ciment, numéro deux des granulats et numéro quatre du béton, avait accusé un an plus tôt une perte nette de 60 millions d'euros. Son chiffre d'affaires a baissé de 6% sur les trois premiers mois de 2013 à 3,14 milliards d'euros, soit un repli de 4% à taux de change et périmètre constant.
Le consensus Thomson Reuters donnait des ventes de 3,16 milliards d'euros, à partir des estimations de sept analystes, et une perte nette de 62,40 millions (cinq analystes).
Lafarge a confirmé ses objectifs pour 2013, à savoir une croissance de 1% à 4% de la demande de ciment sur les marchés où il est présent ainsi qu'une dette sous la barre des dix milliards d'euros le plus rapidement possible cette année.
L'endettement net a diminué de 0,6 milliard sur un an au premier trimestre à 11,8 milliards, mais augmenté de 0,5 milliard d'un trimestre à l'autre, ce que Lafarge explique par les variations saisonnières normales du besoin en fonds de roulement.
L'action Lafarge a clôturé lundi à 48,88 euros, donnant une capitalisation boursière de l'ordre de 14 milliards d'euros. Depuis le début de l'année, le titre gagne 1% environ, après un bond de plus de 77% en 2012.
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