Sur le marché obligataire, la Société des ciments français est présente via l’échéance 2017. L’obligation en question se négocie actuellement sous le pair à 97,80%. Sur base d’un coupon fixe de 4,75% et d’une maturité égale au 4 avril 2017, le rendement annuel est porté à 5,30%.
Cet emprunt obligataire avait été émis en mars 2007 et avait permis au groupe de lever 500 millions d’euros. Il bénéficie du rating « BB+ » chez Standard & Poor’s et « Ba1 » chez Moody’s.
Ciments Français, filiale internationale à 82,5% d’Italcementi Group (5ème cimentier mondial) est un des leaders mondiaux du ciment. Avec une production annuelle de ciment de plus de 55 millions de tonnes, le groupe détient des parts de marchés importantes dans plusieurs pays européens, méditerranéens, nord-américains et asiatiques.
Via ses trois métiers: ciment, granulats et béton prêt à l’emploi, Ciments Français est actif dans 19 pays, présents sur 4 continents et s’appuie sur un dispositif industriel de 37 cimenteries, 6 centres de broyages, 5 terminaux, 91 carrières et 333 centrales à béton.
En 2011, Ciments Français a enregistré un chiffre d’affaires de 3,886 milliards d’euros et un résultat net de 274 millions tandis que les ventes ont atteint 42,4 millions de tonnes pour le ciment et le clinker, 34,8 Mt pour les granulats et 9,7 Mm3 pour le béton prêt à l’emploi. Ciments Français est par ailleurs l'une des premières sociétés cimentières cotées à la Bourse de Paris, avec une capitalisation boursière d'1,629 milliard d'euros.
L'activité en 2012
Au-delà des effets de la récession dans certains pays industrialisés, les volumes vendus au cours du premier trimestre 2012 dans les trois métiers ont été pénalisés par des conditions climatiques particulièrement rigoureuses en Europe de l'Ouest, contrairement au premier trimestre 2011 qui avait bénéficié de conditions plus clémentes.
L’activité dans les pays émergents a été soutenue par les marchés en Inde et au Maroc et par la reprise en Bulgarie, pays où le groupe est engagé dans des projets d’augmentation de la capacité de production. Le premier trimestre 2012 a confirmé la bonne performance du marché en Amérique du Nord amorcée fin 2011, a souligné la direction.
En Égypte, après une longue période d'incertitude, le marché a donné des signes de reprise et les prix, bien qu’encore sous le niveau du premier trimestre 2011, ont confirmé la tendance de récupération apparue en fin d’année 2011.
Au premier trimestre, le chiffre d’affaires (892 millions d’euros) est en baisse par rapport au premier trimestre 2011 (968 millions) en raison d’un effet volume négatif, particulièrement marqué en Europe au cours des deux premiers mois de l'année avec des signes d'amélioration en mars, compensé en partie par des prix de vente stables dans la plupart des pays à l'exception de l'Égypte.
Les effets positifs des programmes de réduction des coûts fixes et l’augmentation de la productivité suite aux récents investissements réalisés sur l’outil industriel du Groupe ont partiellement compensé l’augmentation des coûts énergétiques et les effets liés à la baisse des volumes.
Le bénéfice net s’élève pour sa part sur la période à 0,8 million d’euros, (contre 142,1 millions un an auparavant, dont 108,5 millions correspondaient aux activités cédées en Turquie). L’endettement financier atteignait à la fin du trimestre 1,057 milliard d’euros.
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